2ème texte

Désolé gros d'pas être ton rappeur cliché,
J'viens pas du ghetto ni d'une cité,
J'ai juste quelque mots à t'faire passer,
Espérant soigner tes souffrances réfoulées,

En pleine errance y a pas 36 moyens,
Et ouais, seul Dieu peut te sauver du déclin,
Accroche toi au ciel, ne manque pas le train,
T'es plein de potentiel, certainement quelqu'un de bien,

Bon c'est vrai j'suis qu'un gamin,
Clairement pas le meilleur pour te mettre dans le droit chemin,
Regardons ma vie de l'intérieur : Je n'ai fait que mentir et frapper ma ptite soeur,
J'ai souhaité mort et maladie, et a des moments j'ai vraiment agis,

Mettant des nez en sang, et en cassant des bras,
C'était comme une enclume me tirant vers le bas,
Et s'batard de beau-père n'faisait qu'rajouter des dégâts,
Coke, shit, extasy, et même ce bon vieux Jacky,
Ne m'ont pas fait oublier tous mes soucis,

Je me revois bourré, trainant par terre, humilié,
Criant ma haine envers cette pute qui n'faisait que me tromper
J'ai toujours ces putains d'pensées suicidaire,
Qui m'visite avant qu'j'aille me coucher,

Du coup j'dors pas, donc j'taff mes rimes pour vous en parler,
A partir de minuit j'allume l'ordi,
Un tour sur facebook pour voir qu'j'ai pleins d'amis,
A qui je parle pendant la semaine des 4 jeudis,

3h du mat arrive, et la fatigue ne montre pas son nez,
L'écran devient noir, et refléte des yeux gonflés,
Je prend des somnifères pour défier l'insomnie,
Mais ces putains de cachetons m'ont donné la parkinson-manie,

J'rentre en trans et j'oublie ma vie,
Merde, j'suis trop con, c'était la boite d'extazy,
Tfaçon les médocs ne m'font plus rien,
Ma tête est trop malade, et fait flipper les médecins.