Je fais toujours des brouillons quand j'ai trop de phases qui me trotte dans la tête et que je veux pas les oublier. En voilà un:
Difficile d'écrire sans thême, mes écrits sont ternes,
Du genre à parler de naissance à des chrysanthème.
Plein d'paradoxes, de non-sens dans mes sons,
Si tu veux capter mes ondes, va faire le plein d'parabole.
Un an de de vomit verbal, à quelques rimes près,
J'ai saigné une punchline pour chacun d'mes amis-traitres.
Mon crâne un labyrinthe de pensées, je sens que j'vais m'y perdre,
Mais bon, paraît qu'les murs ont des oreilles, je sens que j'vais m'y plaire.
Mon son coule de milles plaies,
Même au milieu de l'arêne je suis seul, mon son coule de mille glaive.
C'est la musique qui m'a fait briser plus d'quatre cent cou et mines,
Moi la feuille vierge on a fait les 400 coups et d'mi.
Face à toute sorte de tentation va falloir que tu m'aides,
Si tu ne veux pas m'tuer va falloir que tu m'aimes.
Protege nous du mal retiens nous lorsqu'on tombe,
Moi et le démon sommes les aiguilles, impossible que l'on s'contourne.
On va faire connaissance,
Car le temps passe lorqu'on court, et là de l'orientation va falloir qu'on ai l'sens.
Rimes hors-concours c'est pas du rap que j'fais,
Que faire? J'ai la force d'un geush faible.
Mes pieds quittent le sol ils quittent le bord,
On m'a jeté le mauvais oeil, dixit le borgne.
J'avale des couleuvres j'avale d'un coup leur trippes,
j'renvois tout leur truc il en découle leur cris.
Dans une couleur triste dans une douleur je m'illustre,
Demis-portions pomme tout leur fric d'ou leur demi-lutte.
J'ai l'coeur au bord des levres,
J'écris presque mes sentiments j'ai l'coeur au bord des lettres.
Faudrait que j'm'arrete, faudrait que j'en garde pour un autre jour,
J'ai trop giflé le topic d'urban section, faudrait que j'en garde pour une autre joue.